Cette année le 14 juillet ne sera pas seulement le jour de la fête nationale, ce sera également celui qui sonnera la fin du support de Windows Server 2003. Une fin qui ne semble pas émouvoir de nombreux responsables informatiques.
En effet, si l’on en croit une étude réalisée au Royaume-Uni et aux Etats-Unis auprès de 500 responsables IT de moyennes et grandes entreprises par l’éditeur de solutions de sécurité Bit9 + Carbon Black, 30% d’entre eux ne renonceront pas au système d’exploitation de Microsoft après la date fatidique. Plus grave, 14% des responsables n’ont pas prévu de migration. Il est vrai que, toujours selon l’étude, 57% d’entre eux ne connaissent pas la date de fin de support de l’OS. D’autre part, de nombreux DSI n’ont aucune visibilité quant à leurs serveurs et sont dans l’incapacité de dire si un ou plusieurs système utilisant Windows Server 2003 à des fonctions critiques.
Comme on le voit beaucoup de responsables informatiques américains et britanniques jouent avec le feu. On peut supposer que la situation n’est pas très différente en France.
Pourtant les risques sont énormes CRN, qui se fait l’écho de cette étude, rappelle que Microsoft a édité 61 bulletins de sécurité concernant le système d’exploitation l’an dernier et déjà 25 cette année.
» Nous pensons que les attaques (informatiques) vont connaître un pic aux alentours du 14 juillet lorsque le support sera officiellement terminé. Server 2003 sera alors un des systèmes les moins sécurisés qui soient « , a déclaré à nos confrères Piero De Paoli, directeur marketing en charge des produits de sécurité pour les entreprises chez Symantec.
Une aubaine pour les pirates informatiques qui trouveront dans les serveurs équipés de l’OS un excellent point d’entrée dans l’infrastructure informatique de l’entreprise.