En réaction à l’intervention du ministre en ouverture de l’Open World Forum (ce jeudi 22 septembre), discours qui fait référence au potentiel économique de l’open source en France, l’April rappelle dans un communiqué que « de nombreuses distorsions de concurrence pénalisent aujourd’hui encore le logiciel libre » . A commencer par les marchés publics informatiques, soumis à l’exigence de mention d’une marque ou d’une technologie propriétaire particulière.

 

En cause, également, la vente liée ordinateurs/logiciels, qui restreint le choix des consommateurs et limite la concurrence. Et l’April de rappeler que le découplage des ventes était un des engagements du plan France numérique 2012. « Éric Besson annonce un nouveau Plan France Numérique 2020, sans avoir tenu un des engagements les plus importants pour le logiciel libre du plan précédent » souligne Jeanne Tadeusz, responsable des affaires publiques à l’April.

 

« Avec le projet de loi protection des consommateurs actuellement discuté à l’Assemblée nationale, le gouvernement a pourtant une occasion idéale pour agir en faveur du libre choix des consommateurs », ajoute Frédéric Couchet, délégué général de l’April. « Cette question a déjà été discutée en Commission des affaires économiques, il ne manque plus qu’un peu de volonté politique».