Bien que considérée comme illégale par le Syntec qui voit en elle des barrières protectionnistes qui empêchent les données de circuler, freine la transformation numérique et la création d’emplois et sont par ailleurs un coup de canif au droit européen et au droit des marché publics, la circulaire ministérielle obligeant les collectivités territoriales à héberger leurs documents numériques sur le territoire national, chez un prestataire de droit français, est accueillie favorablement par OVH. « OVH, entreprise de droit et de localisation française propose un cloud souverain avec plusieurs offres qui correspondent aux exigences, dont le Public et le Dedicated Cloud’, se félicite dans un communiqué l’hébergeur nordiste qui rappelle que lel client est en mesure de choisir la localisation exacte de ses données et porter son choix vers un des trois datacenters français du groupe, situées à Roubaix, Gravelines et Strasbourg.  « Une infrastructure de secours se trouve au Canada, mais est totalement dissociée des infrastructures situées en France », tient-il à préciser, rappelant que « les plus grands fournisseurs de Cloud en Europe, tous sont américains, sauf OVH qui souhaite absolument conserver cette spécificité sans entraver son développement outre-Atlantique ». « Après les coûteux projets de « Cloud souverain » lancés par l’Etat, OVH se positionne donc comme un acteur national responsable, capable d’héberger sans risque les données issues du travail et des archives des différentes institutions publiques ; créant ainsi un Cloud véritablement souverain et fonctionnel », conclut l’hébergeur.