Le constructeur de solutions de sauvegarde a annoncé avoir divisé ses pertes par deux sur son deuxième trimestre fiscal. Mais la société reste toujours sous la menace d’une radiation du Nasdaq.


Overland réduit ses pertes mais lutte toujours pour sa survie. Le constructeur de solutions de sauvegarde vient de publier pour le deuxième trimestre de son exercice fiscal 2010 clos fin décembre, un chiffre d’affaires de 20,4 millions de dollars en baisse de 29,4% par rapport à la même période de l’exercice précédent. La société fait toutefois valoir que ses pertes ont été divisées par deux dans le même temps à 2,6 M$ contre 5,2 M$ au quatrième trimestre 2008.

Sous la houlette de son nouveau patron, Eric Kelly, nommé il y a un an, la société a entamé une réorganisation en profondeur l’année dernière qui l’a conduit à renouveler son management, réduire ses effectifs et remodeler son offre. L’offre a ainsi été revue du sol au plafond même si la société reste positionnée sur ses marchés historiques, à savoir les bandes, les bibliothèques virtuelles (VTL) et les NAS. Aboutissement de ce renouvellement : la sortie imminente d’un SAN iSCSI qui remplacera à terme son actuelle offre Fiber Channel.

La société à également signé un partenariat stratégique avec le constructeur de caméra IP Mobotix qui illustre sa volonté d’aller chercher des gisements de croissance sur le marché de la vidéo-surveillance. Cette stratégie s’est traduite en France par la signature de deux nouveaux contrats de distribution avec les grossistes ACTN et BEIP qui viennent donc s’ajouter à ses trois partenaires historiques Azlan, Infodip et Memodis.

Malgré cette amélioration, l’avenir d’Overland reste encore incertain. La société est notamment menacée d’être rayée du Nasdaq, sa capitalisation boursière restant désespérément inférieure à la barre fatidique des 15 millions de dollars (autour de 10 M$ au dernier cours connu). De plus, la perte de certains de ses grands contrats OEM, notamment HP, l’oblige à mettre les bouchées doubles sur les ventes à sa marque.

Bonne nouvelle cependant, ses ventes continuent de bien se porter en Europe, selon ses promoteurs. La société a notamment remporté de très gros dossiers avec ses solutions NAS. Au point que la filiale française est actuellement en situation d’embaucher.