La filiale française du constructeur d’appliance de sécurité a enregistré une croissance de 44% de ses ventes au premier semestre. Une performance qui traduit une montée en puissance des opérateurs.

 

Fortinet France ne connaît pas la crise. Selon, Yann Pradelle, son directeur général France, le constructeur de solutions de traitement unifié de la sécurité a enregistré une croissance de 44% de ses ventes au cours du premier semestre 2008. Si la société s’est développée en ciblant plutôt le marché SMB – Gartner le place parmi les deux meilleures offres orientées PME avec SonicWall dans son dernier Market Scope firewall multifonctions – les grands comptes sont désormais au cœur de son développement.

 

« Nous prenons des dossiers de plus en plus gros, parfois supérieurs au million de dollars, en partenariat notamment avec les grands opérateurs nationaux », relate Yann Pradelle. Et d’ajouter : « ces derniers ont pris un poids significatif au sein de notre réseau de distribution. De fait, les grands comptes sont aujourd’hui en demande de solutions UTM, ce qui paraissait impensable il y a encore trois ans. Les opérateurs l’ont bien compris, qui mettent à leur catalogue des offres de services de sécurité mutualisées ou dédiées. »

 

Disponible depuis environ un mois, son dernier né, le Fortigate 310B coucourt significativement à ce succès. « Avec ses 8 Gbps de capacité de traitement en firewall, ses 6 Gbps en VPN et ses 800 Mbps en IPS, le tout pour moins de 8000 € HT, le Fortigate 310 B offre un ratio coût-performance jamais vu auparavant, applaudit Yann Pradelle. À lui tout seul, il concurrence des gammes entières de compétiteurs. »

 

Autre facteur de succès : sa technologie de virtualisation, disponible en standard sur l’ensemble de ses appliances. « Nos produits ont cette faculté de pouvoir être découpés en multiples unités logiques, explique Yann Pradelle. Et contrairement à beaucoup de nos concurrents qui, lorsqu’ils proposent des fonctions de virtualisation s’en tiennent à virtualiser la partie firewall, toutes les fonctions de nos UTM sont virtualisables, y compris l’antivirus ou les réseaux privés virtuels ».

 

Et Fortinet ne compte pas en rester là. Après la protection des postes de travail, des messageries et des réseau, la société se lance dans la protection des bases de données. Elle vient à cet effet de racheter les actifs de IPLocks, spécialisée dans la sécurisation des bases de données. D’ores et déjà disponible au format IPLocks, sous le nom de FortiDefend, l’offre issue de ce rachat devrait être déclinée sous forme d’appliance d’ici à la fin de l’année.