En France, le Saas représentera un chiffre d’affaires de 983 M€ cette année, contre 735 M€ en 2012. Un total qui devrait bondir à 1,8 Md€ en 2015, selon des chiffres d’IDC que reprend un rapport d’étude que publient la Caisse des dépôts et l’Afdel

(Association française des éditeurs de logiciels), en partenariat avec Deloitte. Le Saas est donc un des moteurs essentiels de la transformation de l’édition de logiciels. Tant en terme de création de nouvelles activités que d’évolution des éditeurs traditionnels.

Comme le souligne Deloitte, la rentabilité des activités Saas est moins immédiate que celle de l’édition classique du fait de « l’étalement des revenus et de l’importance des frais commerciaux ». Le rapport souligne d’ailleurs que le modèle économique du Saas se caractérise par des indicateurs renouvelés comme le revenu mensuel récurrent signé ou le taux de perte des clients.

« Pour les éditeurs classiques, la transition vers ce modèle suppose (…) un effort financier conséquent, sur une durée de 3 à 5 ans, lié à l’investissement en R&D et à la baisse des revenus annuels », écrit le rapport. Qui souligne également l’émergence d’une génération de pure players du Saas en France. Avec, pour leaders, EmailVision (avec un chiffre d’affaires logiciel de 51 M€), suivi de SideTrade (29 M€). Des leaders auxquels toute une génération d’acteurs réalisant entre 5 et 15 M€ emboîte le pas. Citons TraceOne, Talentsoft, EasyVista et Oodrive. « Pour les sociétés les plus jeunes, pure players, s’étant lancées dans l’aventure depuis moins de 5 ans, les chiffres d’affaires sont très contractés et restent inférieurs à 500 k€ », écrit Deloitte.

 

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