Après environ 18 mois d’activité, le FSN PME (Fonds national pour la Société Numérique PME) Ambition Numérique est entré au capital de 14 entreprises pour un montant total de 33 millions d’euros.

Créé par l’Etat dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, le fonds Ambition Numérique est destiné à soutenir le développement de l’économie numérique, qu’il s’agisse du déploiement des réseaux à très haut débit ou du soutien aux technologies, usages et services innovants. Doté de 300 millions d’euros, géré par CDC Entreprise (filiale de la Caisse de Dépôts), il intervient en actionnaire minoritaire, toujours en co-investissement avec des investisseurs privés, dans des opérations de capital-risque et de capital développement technologique. Il investit entre 1 et 10 millions d’euros par entreprise. L’accompagnement dans la durée des sociétés de son portefeuille devrait toutefois conduire le fonds à y réinvestir.

Parmi les 14 bénéficiaires on trouve les éditeurs Talentsoft (gestion des talents en mode SaaS), Systancia (virtualisation des postes de travail et des applications), Compario (merchandising pour l’e-commerce), Bonitasoft (BPM en open source), Wallix (gestion des identités) ou encore Avencall (solutions de communications unifiées sur IP).

Netatmo (module de station météo pour smartphone), EBlink (solutions fronthaul sans fil pour réseaux de communication mobiles), DelfMEMS (composants pour mobiles), lekiosk (presse en ligne), Geolid (publicité et référencement local sur Internet), Recommerce (revente de mobiles et de smartphones d’occasion), Link Care Services (vidéo-surveillance pour les personnes en perte d’autonomie) et un acteur dont le nom n’est pas révélé complètent la liste des bénéficiaires.

Dans les 3 années à venir, le fonds poursuivra ses investissements dans une quarantaine de sociétés au total. Un nouvel appel à candidature est lancé à cet effet (en réalité un appel à manifestations d’intérêt simplifié).

Les secteurs visés sont en priorité : l’édition de logiciels (notamment le cloud computing et les Big Data), la cybersécurité, les composants et systèmes ainsi que la robotique et les objets intelligents. Par ailleurs les sociétés doivent être non cotées et générer un chiffre d’affaires supérieur à 250.000 euros.