Comité RichelieuTrois PME innovantes sur quatre se disent fragilisées par la crise financière, selon un sondage mené par le Comité Richelieu, l’association française des PME innovantes. Les banques sont montrées du doigt.

Le secteur des nouvelles technologies est en première ligne dans la crise financière. En effet, les trois quarts des PME innovantes se sentent fragilisées par la crise financière, selon un sondage mené le 6 octobre dernier par le Comité Richelieu, l’Association française des PME de haute technologie qui regroupe 250 PME innovantes. Toujours selon ce sondage, qui a reçu 393 réponses, 57% des répondants se disent même très fragilisés. Plus de la moitié des PME, se disent insatisfaites de leur relation avec les banques, contre 46% il y a sept mois.

« Concrètement, des banques ne répondent pas aux demandes de crédits, soulignait dans une interview dans le Figaro Economie du 10 octobre, Emmanuel Leprince, délégué général du Cominté Richelieu. Pas de retour, ni téléphonique, ni par mail. Certaines entreprises se heurtent à un mur du silence. Certains pensent que les comités de crédit ne se réunissent même plus. Aucune décision n’est prise. Quant aux découverts, ils ne sont parfois plus autorisés. »