Le rachat par NTT Communications n’a pas modifié l’identité et la stratégie de l’intégrateur sécurité. La filiale française a renoué avec la croissance en 2009 et a enrichi son catalogue de services et de solutions.


Le rachat par NTT Communications, finalisé en octobre dernier, n’aura finalement eu que peu d’incidence sur les équipes et la stratégie d’Integralis France. Seul changement notable : le départ fin mars de Paul Gaillard, general manger finances et opération, qui a laissé Stéphane Sérina, general manager sales & marketing seul à la barre de l’intégrateur spécialisé sécurité. NTT a préservé l’autonomie de sa filiale, qu’elle fait intervenir dans ses grands projets réseaux pour son expertise sécurité.

Bien que l’intégration d’infrastructures représente encore 80% de son chiffre d’affaires, la société maintient le cap sur les services. Au premier rang desquels se trouvent ses services managés mais également de conseil orientés mise en conformité. Placée sous la houlette de Samuel Meynard, cette dernière activité, lancée il y a deux ans, vise à accompagner les clients dans l’implémentation des bonnes pratiques et leur certification aux référérenciels et normes ad’hoc (PCI-DSS, ISO 27001…).

Mi-2009, l’intégrateur a étoffé son offre de services managés en lançant une offre locale complémentaire de l’offre « groupe ». Baptisée MSS (Managed Security Services), cette dernière est limitée à un panel de marques historiques telles que CheckPoint, Juniper, F5, Blue Coat, tandis que l’offre locale, baptisé « Intra » et placée sous la responsabilité du directeur technique Yvan Lhotellier,  est ouverte à toutes les marques du catalogue. Seule restriction : le service n’est disponible qu’aux heures ouvrées (contre 24/7 pour MSS).

Le catalogue, justement, s’est enrichi de trois nouvelles marques au cours des derniers mois, A10 Networks (optimisation de la distribution des applications), Wallix (contrôle d’accès aux applications) et Good Technology (sécurisation des flottes mobiles). Des référencements mus par l’évolution des besoins des clients en local, justifie Stéphane Sérina.

Après une année 2008 marquée par une décroissance de ses facturations et un renouvellement d’une bonne moitié de son effectif (36 personnes actuellement), Integralis France a repris le chemin de la croissance en 2009 en terminant son exercice sur un chiffre d’affaires de 13,5 millions d’euros (contre 12,4 M€ en 2008).