Un mois et demi après sa mise en redressement judiciaire, le revendeur des Yvelinnes a été placé en liquidation par le tribunal de commerce. Il poursuivra néanmoins son activité le temps de valider une offre de reprise.


Il n’aura pas fallu à Alain Andrieux plus de 45 jours pour convaincre le tribunal de commerce de mettre sa société en liquidation. Car oui, c’est lui qui a dû convaincre les juges qu’il n’y avait pas d’autre solution. Paradoxalement, la société dispose toujours d’une réserve de cash qui lui aurait permis de poursuivre ses activités un temps. « Mais sans encours et plombée par son contentieux avec le Fisc, la société n’a aucune chance de survie à moyen terme, du moins sur l’activité distribution », justifie Alain Andrieux. Du reste, beaucoup de ses commerciaux sont déjà partis.

Le tribunal a néanmoins ordonné la continuation d’activité pendant au moins un mois, le temps d’examiner les offres de reprise. Car si l’activité distribution est condamnée, l’activité services est viable. Une quinzaine d’emplois sont susceptibles d’être sauvés (sur les soixante que comptait la société avant son RJ), estime Alain Andrieux. Le fonds de commerce semble en tout cas intéresser du monde : l’administrateur aurait reçu pas moins de 48 dossiers, dont une offre de Computerland. 

Mobilisé pour accomppagner le tribunal de commerce dans le choix du reprenneur, Alain Andrieux prépare en parallèle le lancement d’une nouvelle activité. Il précise qu’il a contesté toutes les demandes du Fisc à son encontre et qu’il compte poursuivre  les procédures engagées jusqu’au bout.

 

Mise à jour du 1er février :

Misco nous informe ce jour que, contrairement à ce que nous avions indiqué initialement, le groupe Systemax (actionnaire de Misco) n’était pas candidat à la reprise partielle d’Infolution.