« Fort de ses très bons résultats 2016 et de perspectives favorables pour 2017, Econocom fait évoluer son modèle d’organisation », indique la SSII dans un communiqué. Un changement d’organisation qui se traduit dans les faits par le départ du directeur exécutif en charge des opérations historiques Bruno Lemaistre. Le comité exécutif du groupe est désormais dirigé par deux membres, le PDG Jean-Louis Bouchard et le directeur exécutif, Bruno Grossi.
La firme bruxelloise, a atteint ses objectifs 2016 et s’attend a dépasser à la fin de cette année ceux de son plan Mutation 2013-2017. Elle envisage d’ores et déjà un nouveau plan stratégique baptisé « e comme excellence » qui sera annoncé en septembre. Et dans lequel Bruno Lemaitre n’avait apparemment pas sa place.
Concrètement, Econocom clos son exercice 2016 avec un chiffre d’affaires de très exactement 2,536 milliards d’euros, en croissance de 9,5% dont 6,7% de croissance organique, et avec un bénéfice d’exploitation qui bondit de 19% à 140 millions d’euros. Il s’agit toutefois de chiffre provisoires, les résultats définitifs seront dévoilés le 23 février.
Au 31 décembre, la société affichait un niveau d’endettement net comptable d’environ 185 millions d’euros, équivalent à celui de 2015 malgré les investissements consentis et les rachats d’obligations. Elle disposait à cette même date d’un montant de trésorerie nette bancaire de plus de 280 millions d’euros dont 150 millions provenant de l’emprunt obligataire de droit allemand Schuldschein émis avec succès en novembre dernier.
Pour 2017, Econocom table sur une croissance organique supérieure à 5% et sur une nouvelle progression à deux chiffres du résultat opérationnel courant, lequel dépasserait ainsi la barre des 150 millions d’euros prévus dans le plan Mutation 2013-2017.
Quant au prochain plan « e comme excellence » il sera « résolument orienté vers l’excellence opérationnelle et une forte amélioration de la rentabilité du groupe ». Un plan qui doit permettre à Econocom « d’évoluer vers un modèle toujours plus centré sur les clients et leurs besoins de solutions digitales intégrées ».