Le grossiste spécialisé stockage et sécurité se dote d’une nouvelle identité plus adaptée à ses ambitions internationales. Il unifie au passage ses différents systèmes de gestion et dévoile un nouveau site Web.

 

« Trop frenchy, trop connoté années 80… » Le grossiste Distrilogie, dont la création remonte à 1988, ne se reconnaissait plus dans son nom. En conséquence, il vient d’en adopter un nouveau : Altimate. Une nouvelle identité sensée évoquer les valeurs de l’entreprise : la hauteur de vue (« au-delà du trimestre »), le nec plus ultra (ultimate en anglais), la précision et l’amicalité (mate en anglais).

Plus prosaïquement, Distrilogie est paraît-il imprononçable dans les langues des cinq autres pays où le groupe est implanté (notamment en néerlandais). Or le grossiste, qui a déjà huit acquisitions à son actif depuis 2004 (et dont l’actionnaire est l’Irlandais DCC), ne cache pas qu’il s’emploie à étendre sa présence européenne. Déjà implanté en Espagne, au Portugal, en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, il vise désormais le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie. Un nouveau rachat est d’ailleurs sur le point d’être annoncé.

En conséquence, « quand on a des ambitions internationales, il faut casser les barrières du drapeau », a souligné Patrice Arzillier, son président, lors de la conférence qu’il avait organisée ce mardi à Paris en présence de ses principaux partenaires et clients. Le nouveau nom sera adopté sans transition aussitôt l’annonce faite et s’accompagnera de la mise en ligne d’un nouveau site Web.

La conférence fut également l’occasion d’annoncer la refonte de son système d’information et de présenter ses résultats 2009. Testé en Belgique depuis juillet dernier, le nouveau système (nom de code Mona Lisa), sera implémenté en France le 1er juin. Ce projet vise à unifier les six systèmes existants dans les filiales tout en supportant la montée en puissance du chiffre d’affaires attendue au cours des prochaines années.

Le chiffre d’affaires groupe a ainsi atteint 275 M€ en 2009 (+6,8%) et pourrait monter à 370 M€ d’ici à trois ans, voire 500 M€ en incluant les furures opérations de croissance externe. En France, les facturations ont toutefois sensiblement reculé l’année dernière, à 148,8 M€ (-6,4%). Patrice Arzillier n’a pas donné plus de détails mais a assuré que le groupe avait continué à dégager de la trésorerie sur l’exercice et que les premiers mois de l’année 2010 étaient en croissance. Une croissance qui s’est même accélérée sur mars et avril pour dépasser les 10%.