La première ESN française a rejoint la longue liste des sociétés technologiques qui se retirent de Russie. « La situation actuelle ne permet pas à Capgemini d’assurer la continuité de ses activités en Russie pour ses clients. En conséquence, le Groupe étudie les options en vue de mettre fin à sa présence en Russie et de gérer cette transition, en respectant les droits de ses collaborateurs et en totale conformité avec la législation applicable », a fait savoir le groupe le 11 mars dans un communiqué.

Capgemini précise qu’elle ne fournit des services qu’à un nombre très restreint de marques internationales présentes dans le pays, qu’elle ne travaille directement pour aucune organisation russe et ne fait pas de développement commercial en Russie. L’impact devrait donc être  négligeable sur ses comptes.

Capgemini employait par ailleurs 1200 personnes sur quatre sites en Ukraine, suite au rachat en octobre 2021 d’une filiale d’Altran. Selon nos confrères de Libération, le groupe a décidé de faire sortir du pays tous ses employés et il n’en restait qu’une centaine sur place fin février.