CordysCe sera l’un des rachats structurants de l’été : Cordys, éditeur hollandais d’une plateforme intégrée de BPM conçue par Jan Baan – dont l’ERP Baan fut l’une des gloires du secteur – a finalement trouvé refuge auprès d’OpenText. ,

Editeur canadien de solutions de gestion de contenu et d’informations pour entreprise (EIM – Entreprise Information Managament), OpenText est notamment propriétaire d’une ancienne gloire des années 90 du monde de l’ECM, Vignette. Montant de la transaction : 33 millions de dollars. Un bien maigre montant pour une plateforme dont les analystes avaient pourtant prédit monts et merveilles, mais qui n’est pas parvenue à véritablement imposer sa formule intégrée originale, tournée vers le Cloud.

Cordys a en effet la particularité de développer une plateforme intégrée de développement d’applications qui combine une série de composants liés à l’intégration SOA, au monitoring (BAM), au MDM, au case management et surtout – l’un des points forts de Cordys – à la gestion des processus métiers (BPM). Elle dispose d’un moteur de règle et d’un bus de services (ESB). A cette plateforme, baptisée Business Operations Platform, est associé un outil de développement Cloud d’applications composites, Process Factory. En 2010, nous racontait Per Jonsson, son CEO de l’époque lors de sa conférence utilisateurs Cordial 2011, la société avait réalisé un CA de 35 millions de dollars.

Le Hollandais a certes séduit des grands comptes, comme l’équipementier français Valeo et Schneider Electric – qui a fait de Process Factory l’un de ses Paas. Ou encore CloudItalia en Italie et l’un des principaux producteurs d’acier dans la monde Tata Steels. Mais, comme le souligne la presse néerlandaise, Cordys devait désormais composer avec de lourdes pertes, le poussant à rechercher de «nouveaux financements», dont on connait aujourd’hui la teneur.

OpenText sera ainsi un havre pour Cordys, dont les outils de BPM «augmentés» ainsi que l’ensemble des technologies associées habilleront désormais le portefeuille du groupe sous le nom d’OpenText Cordys et viendront compléter les outils BPM existants du Canadien, confirme-t-il dans un communiqué. Le groupe propose en effet, au coeur de son offre d’EIM, des solutions de BPM et de DCM (Dynamic Case Management, selon le vocabulaire OpenText) ainsi que la capacité de développer des applications dites orientées processus (le groupe parle de «Smart Process Applications»).

Si OpenText indique en effet que le rachat de Cordys doit lui permettre de proposer une formule intégrée, et ce entre les mains d’un unique vendeur, il apparait également que l’acquisition du Hollandais place OpenText un peu plus en avant sur le marché du BPM, de l’automatisation des processus, du case Management et bien sûr du Paas, des segments sur lesquels Cordys s’était notamment distingué. D’ailleurs, OpenText semble mettre les bouchées doubles dans le BPM : quelques jours avant Cordys, le groupe avait également annoncé le rachat de ICCM Solutions, l’un de ses partenaires technologiques en terme de gestion des services IT (ITSM) qui s’adosse à la plateforme BPM du groupe. OpenText Assure, issu du rachat d’ICCM, sera également porté sur Cordys, souligne par ailleurs la société. OpenText entend également unifier les interfaces de ses solutions de BPM.

Autre gain pour OpenText, la possibilité d’aller toucher au plus près les ISV et autres fournisseurs de services – notamment les très tendances «brokers» de services cloud, un segment sur lequel Cordys s’était fortement positionné.

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Ce sera l’un des rachats structurants de l’été : Cordys, éditeur hollandais d’une plateforme très intégrée de BPM, née des mains expertes de Jan Baan – dont l’ERP Baan fut l’une des gloires du secteur – a finalement trouvé refuge auprès d’OpenText, un éditeur canadien de solutions de gestion de contenu et d’informations pour entreprise (EIM – Entreprise Information Managament) – notamment propriétaire d’une ancienne gloire des années 90 du monde de l’ECM, Vignette. Montant de la transaction : 33 millions de dollars. Un bien maigre montant pour une plateforme dont les analystes avaient pourtant prédit monts et merveilles, mais qui n’est pas parvenue à véritablement imposer sa formule intégrée originale, tournée vers le Cloud.

Cordys a en effet la particularité de développer une plateforme intégrée de développement d’applications qui combine une série de composants liés à l’intégration SOA, au monitoring (BAM), au MDM, au case management et surtout – l’un des points forts de Cordys – à la gestion des processus métiers (BPM). Elle dispose d’un moteur de règle et d’un bus de services (ESB). A cette plateforme, baptisée Business Operations Platform, est associé un outil de développement Cloud d’applications composites, Process Factory. En 2010, nous racontait Per Jonsson, son CEO de l’époque lors de sa conférence utilisateurs Cordial 2011, la société avait réalisé un CA de 35 millions de dollars.

Le Hollandais a certes séduit des grands comptes, comme l’équipementier français Valeo etSchneider Electric – qui a fait de Process Factory l’un de ses Paas. Ou encore CloudItalia en Italie et l’un des principaux producteurs d’acier dans la monde Tata Steels. Mais, comme le souligne la presse néerlandaise, Cordys devait désormais composer avec de lourdes pertes, le poussant à rechercher de «nouveaux financements», dont on connait aujourd’hui la teneur.
OpenText sera ainsi un havre pour Cordys, dont les outils de BPM «augmentés» ainsi que l’ensemble des technologies associées habilleront désormais le portefeuille du groupe sous le nom d’OpenText Cordys et viendront compléter les outils BPM existants du Canadien, confirme-t-il dans un communiqué. Le groupe propose en effet, au coeur de son offre d’EIM, des solutions de BPM et de DCM (Dynamic Case Management, selon le vocabulaire OpenText) ainsi que la capacité de développer des applications dites orientées processus (le groupe parle de «Smart Process Applications»).

Si OpenText indique en effet que le rachat de Cordys doit lui permettre de proposer une formule intégrée, et ce entre les mains d’un unique vendeur, il apparait également que l’acquisition du Hollandais place OpenText un peu plus en avant sur le marché du BPM, de l’automatisation des processus, du case Management et bien sûr du Paas, des segments sur lesquels Cordys s’était notamment distingué. D’ailleurs, OpenText semble mettre les bouchées doubles dans le BPM : quelques jours avant Cordys, le groupe avait également annoncé le rachat de ICCM Solutions, l’un de ses partenaires technologiques en terme de gestion des services IT (ITSM) qui s’adosse à la plateforme BPM du groupe. OpenText Assure, issu du rachat d’ICCM, sera également porté sur Cordys, souligne par ailleurs la société. OpenText entend également unifier les interfaces de ses solutions de BPM.

Autre gain pour OpenText, la possibilité d’aller toucher au plus près les ISV et autres fournisseurs de services – notamment les très tendances «brokers» de services cloud, un segment sur lequel Cordys s’était fortement positionné.