Le groupe coté a dû réviser ses comptes pour l’exercice clos fin mars 2008. Ses pertes passent ainsi de 28,9 M€ à 35,9 M€ pour tenir compte de l’écart d’acquisition de Adequat-Databail et de sa créance sur De Gamma.
Début juillet, juste avant de se placer en redressement judiciaire, Ares avait annoncé que ses pertes pour l’exercice 2007-2008 s’élevaient à 28,9 millions d’euros (soit 8,8% du chiffre d’affaires). Quatre mois plus tard, avec l’accord des commissaires aux comptes, Ares a rouvert ses comptes pour y enregistrer une perte supplémentaire de 7 M€ liée à la moins-value enregistrée sur la vente d’Adequat–Databail et au non paiement par De Gamma des deux dernières échéances due dans le cadre du rachat des activités Arcole.
Dans le premier cas, Ares a été obligé de constater un écart de 4 M€ entre le prix payé fin 2007 et le prix encaissé. Dans le second, la créance de De Gamma, lui-même en situation de redressement judiciaire, atteint 3 M€. D’autres opérations sont encore susceptibles d’être enregistrées postérieurement, les comptes n’étant toujours pas officiellement clos compte tenu de la situation.
D’une manière générale, s’il faut mettre au crédit d’Ares d’avoir sauvé quelque 700 emplois en cédant ses activités infrastructures, ces cessions n’ont pas été très profitables financièrement parlant. Ainsi, l’ensemble de ces cessions n’a rapporté qu’environ 4 millions d’euros. Si les prix de chaque transaction n’ont pas été divulgués, on estime que c’est Cheops qui a été le plus généreux en offrant un peu plus de 1 M€ pour Ares SIS régions (activité négoce en région). A l’inverse, SCC n’aurait versé que l’euro symbolique pour prendre le contrôle de d’Ares SIS IDF.