La société de services et de distribution informatique annonce simultanément la finalisation de la vente d’une partie de son pôle infrastructures à SCC et Cheops et sa mise en redressement judiciaire.

 

C’est devenu le feuilleton de l’été mais celui-ci commence à tourner au tragique pour les salariés. Alors que les négociations pour la vente de son pôle infrastructures viennent en partie d’aboutir, le groupe Ares annonce dans un communiqué qu’il a dû se résoudre à se déclarer en cessation de paiements le vendredi 18 juillet. Une procédure qui a abouti ce 21 juillet 2008 à sa mise en redressement judiciaire par décision de Tribunal de commerce d’Evry, avec période d’observation de six mois. Deux administrateurs judiciaires ont été nommés et un plan de continuation est à l’étude sur le pôle services qui regroupe plus de 1300 salariés (pour environ 100 M€ de CA).

 

Ares entame en effet cette période d’observation délesté d’une grande partie de ses activités infrastructures dont il avait annoncé qu’il souhaitait se séparer le 25 juin dernier. Celles-ci ont été cédées à SCC pour la partie Ile-de-France (125 salariés y compris les sociétés DCS Informatique et Sélectis) et à CheopsTechnology, pour les agences régionales (hormis Sud-Ouest), soit 237 salariés. Le montant des transactions et leur périmètre exact n’a pas été communiqué. Ces cessions prennent effet ce 21 juillet.

 

Le sort des activités réseaux (RMS), financement (Databail), Adequat et de ses activités infrastructures (SIS) Sud-Ouest reste en suspens. L’activité financement devrait revenir comme prévu à Econocom et les activités Sud-Ouest à CIS Aquitaine Valley. Le groupe s’oriente vers une solution de location-gérance pour Adequat et des négociations seraient en cours pour le pôle réseaux (RMS) mais celles-ci semblent pour linstant achopper sur le prix.