40% des 520 collaborateurs de la SSII pourraient débrayer ce vendredi 2 juillet pour limiter l’érosion de leurs avantages sociaux dans le cadre de la refonte en cours des accords d’entreprise.

 

La section syndicale CFDT d’Effitic, la SSII issue de la séparation de l’activité maintenance applicative d’EDS, appelle les salariés à un débrayage d’une demi-journée ce vendredi 2 juillet. Objectif : inciter la direction à lâcher du lest dans le cadre des négociations en cours relatives à la refonte des accords collectifs. Les accords actuellement en vigueur devenant caducs à partir de début août, les syndicats mettent la pression pour que les nouveaux accords soient signés avant les départs en vacances.

Selon le dernier décompte du syndicat, plus de 40% de l’effectif a confirmé son intention de participer. Lors d’une première demi-journée de grève qui a eu lieu le 7 juin pour les mêmes raisons, un quart de l’effectif s’était mobilisé. Cette action a permis d’obtenir des avancées significatives, notamment sur les RTT pour les personnes à temps partiel, les journées enfant malade, la répartition des RTT, la compensation des temps de déplacement et la revalorisation des frais de déplacement.

Mais les négociations achoppent toujours sur le nombre de journées de RTT et les modalités du temps de travail. La direction propose un système de nombre de jours de RTT variable en fonction du calendrier, avec un minimum de 8 jours et un maximum de 10. Les salariés, qui bénéficiaient jusqu’ici de 12 jours fixes, veulent 10 jours minimum.

Quant au temps de travail, le désaccord porte sur la volonté de la direction de remettre une partie des salariés (environ 40%), actuellement en modalité de réalisation de mission, en modalité standard à 36h30 par semaine. Une initiative qui revient à minorer les heures supplémentaires, dénoncent la CFDT, et surtout à bloquer les salaires des collaborateurs concernés.

En vertu de la convention Syntec, ces derniers bénéficient en effet d’une majoration de 15% sur le minimum garanti. Une majoration dont ne bénéficieraient pas les nouveaux embauchés en modalité standard. La direction s’accroche à ce statut mais a toutefois accepté de faire un geste en garantissant une majoration de 10% du minimum légal. La CFDT souhaite que tout le monde reste en modalité réalisation de mission.