Le plan de départ volontaire mis en place par la société a été analysé par les CE qui se sont déroulés à Paris et à Toulouse. Initialement prévu jusqu’au 15 juillet il sera prolongé de quelques semaines.

 

Les comités d’entreprise d’Altran Technologies qui ont eu lieu à Paris et Toulouse ont permis de constater le fossé qui sépare syndicats et direction. Ils ont toutefois permis de faire quelques pas en avant. Si la clôture du plan de départ volontaire de 500 personnes, initialement fixée au 15 juillet, a été repoussé de quelques semaines comme le demandaient les organisations syndicales, ces dernières n’ont pas réussi en revanche à faire fléchir le Pdg Yves de Chaisemartin sur l’extension de ce programme à d’autres secteurs que celui de l’automobile. Ils ont toutefois obtenu la nomination d’un expert-comptable chargé d’auditer les comptes de l’entreprise. Celui-ci sera mandaté par la direction et non par les représentants du personnel, à leur grande déception.

 

Les formations allouées par le Fafiec (Financement de la formation pour les métiers de l’informatique, de l’ingénierie, du conseil et des foires et salons) pour le reclassement des salariés en inter-contrat ont été par ailleurs vivement critiquées par les syndicalistes qui dénoncent « un gaspillage énorme d’argent pour des formations bidons ».

 

Dernière pierre d’achoppement : le numéro vert installé par la direction pour informer les salariés sur le plan de départ. Si à Paris les élus du CE n’y a pas vu d’objection il n’en va pas de même pour leurs collègues de Toulouse qui s’y sont fermement opposés, estimant sa mise en place – prévue le 15 juillet – prématurée. Ces derniers estiment en effet que les négociations n’étant pas bouclées, les informations que les salariés pourront obtenir en l’interrogeant ne seront pas fiables. Syndicats toulousains et direction devraient rediscuter ce point lors de la prochaine réunion du CE, prévue le 8 juillet.