Le tribunal de commerce d’Evry a finalement sélectionné l’offre d’AID Computers au détriment de celle de Cheops Technology pour la reprise de l’intégrateur Aenix. Suite à l’abandon par son précédent actionnaire ASP64, Aenix avait été placé en liquidation judiciaire le 22 juillet dernier mais avec poursuite d’activité jusqu’au 30 septembre afin de favoriser une solution de reprise susceptible de préserver l’emploi.
Bien que son offre était comparable à celle de Cheops (17 emplois sauvés sur 23 et un peu plus de 200.000 euros de reprise du passif) l’intégrateur alto-séquanais a semble-t-il fait la différence en s’assurant du soutien des salariés d’Aenix. « Je les ai associé dès l’ouverture de la procédure collective à l’élaboration du projet de reprise car il me semblait indispensable d’obtenir une large adhésion de leur part pour réussir », explique Loïc Mignotte, PDG d’AID Computers.
En reprenant Aenix hérite notamment de son expertise dans les environnements Unix et d’une base de clients de plus grande taille. Toute l’équipe d’Aenix devrait emménager dans les locaux clichois d’AID courant octobre. Fort des économies de structures engagées dans le cadre de la liquidation, Loïc Mignotte espère qu’Aenix retrouvera rapidement son équilibre financier.