Adhara Montpellier, présidé par le fondateur de l’enseigne, risque la liquidation judiciaire.

Deux autres centres de formation et leurs succursales, dirigés par Hubert Barkate, ont déjà subi le même sort cette année.

L’enseigne Adhara Montpellier, « cœur historique » du groupe de formation informatique devrait, sauf miracle, être mise en liquidation le 31 juillet prochain. En redressement judiciaire depuis le 17 avril, la société créée en 1985 par Hubert Barkate (enregistrée sous la raison sociale CIFSI) afficherait selon nos confrères du Midi Libre, un passif d’un million d’euros. Un trou creusé essentiellement depuis 2011, puisqu’en 2010 la société dégageait un chiffre d’affaires de 2,56 millions d’euros pour une perte de 50.000 euros (source Société.com). La société est victime de la crise mais pas seulement si on en croit le directeur de la structure,  Paul Laborde, qui évoque un gâchis. « On n’a rien fait pour redresser la barre », a-t-il confié à nos confrères. « À plusieurs reprises, nous avions averti M. Barkate sur les risques qui pesaient sur la société. On n’a pas voulu nous entendre », raconte de son côté une salariée.

L’enseigne montpelliéraine n’est pas la seule à affronter la tourmente, deux autres sociétés opérant sous la bannière Adhara et dirigées par Hubert Barkate : IDS Formation Informatique (Bordeaux, Biarritz et Pau) et TFBI (Toulouse) ont été mises en liquidation, mettant sur le carreau une trentaine de salariés. Si la liquidation d’Adhara Montpellier se confirme ce seront plus de quarante personnes qui se retrouveront au chômage.

Les autres entreprises opérant sous l’enseigne Adhara – qui revendique plus de 80 centres de formation – ne sont pas forcément menacées puisqu’il s’agit en majorité de concessions qui reversent un pourcentage de leur chiffre d’affaires à la Sogefi, propriétaire de la marque Adhara. On voit toutefois mal cette dernière poursuivre sa route avec sérénité, le président de la Sogefi n’étant autre qu’Hubert Barkate. D’autant que les relations entre Hubert Barkate et certains anciens concessionnaires ne sont pas forcément au beau fixe.