Le groupe spécialisé dans la formation pour les métiers de l’informatique lance une campagne de recrutement et se diversifie. Nous avons demandé pourquoi à son PDG, Hubert Barkate.

 

 

Channelnews : Comment se porte Adhara aujourd’hui ?

Hubert Barkate : Adhara se porte comme une étoile. Nous avons à présent 73 centres en France proposant des formations dans les secteurs de l’informatique et des ressources humaines. Notre stratégie consiste à atteindre le chiffre de 100 d’ici la fin de l’année en nous développant sur des zones nous ne sommes pas présents et où nous rencontrons des gens qui partagent nos valeurs et souhaitent se mettre aux services des clients.

Nous recherchons des commerciaux, des ingénieurs pédagogues ainsi que des commerciaux ayant un profil de gestionnaire de centres de profit. Nous pouvons déjà annoncer quelques signatures sur Paris, dans le 94 et le 95, ainsi qu’au Havre, à Charleville-Mézières, à Sedan et à Valenciennes.

 

Il s’agit de franchisés ?


Hubert Barkate : Il s’agit soit d’ouvertures en direct comme c’est le cas à Albi et à Avignon, soit de sociétés indépendantes qui mettent notre banderole, profitent de notre catalogue et des économies d’échelle que nous leur offrons. Les formateurs ont souvent la tête dans le guidon et sont dans l’impossibilité de répondre à des appels d’offres. Il préfèrent alors s’adosser à un groupe qui est le numéro 1 de la formation informatique en France et qui possède plus de 500 cours à son catalogue.

La crise a-t-elle un impact sur votre activité ?


Hubert Barkate : Certaines entreprises profitent de la crise pour former leur personnel en vue de la reprise. Il y a également le droit individuel à la formation qui génère de l’activité. Tout cela nous permet de conserver une certaine stabilité dans la conjoncture économique actuelle.

Nos offres ont également évoluées. En 2008, nous avons mis en place des formations consacrées à la gestion des ressources humaines et au management. Cela fonctionne bien. Certains clients qui bénéficiaient de nos formations informatiques nous ont aussitôt fait confiance. Comment prendre la parole en public, comment se préparer à la retraite sont notamment des sujets qui remportent un succès certain. La crise fait bouger les choses.

Nous avons également développé des formations dans le domaine de la sécurité informatique. Nous avons obtenu les certification d’EC Council, un spécialiste américain de la sécurisation des sites sensibles, qui travaille notamment pour la CIA. Un des programmes « phare » de ce cursus est le cours Certified Ethical Hacker. On y montre au stagiaire comment scanner, tester, pénétrer son système informatique afin de mieux le sécuriser.

 

Quel a été votre chiffre d’affaires en 2008 ?


Hubert Barkate : Nous venons juste de prendre connaissance des résultats consolidés. Nous allons les divulguer à notre assemblée générale qui se déroulera la semaine prochaine. Je peux simplement vous dire que la tendance est à la hausse. Il n’y a pas de soucis.