La SSII spécialisée dans les technologies objets et décisionnelles a enregistré une croissance de près de 20% en 2010 grâce notamment à ses investissements dans les architectures orientées modèles (MDA) et ses offres au forfait.
La SSII d’origine lilloise a achevé son exercice 2010 sur un chiffre d’affaires de 28,7 M€ en croissance de 18%. Proxiad renoue donc avec un rythme de croissance soutenu après une année 2009 marquée par une stagnation de ses ventes. Son résultat d’exploitation s’établit à 2,2 M€ et son résultat net à 1,3 M€.
Spécialisée dans les technologies objet (J2EE, .Net, PHP) et décisionnelles (Talend, Jaspersoft), Proxiad a bénéficié en 2010 de l’engouement pour les architectures orientées services. Partenaire Oracle et Red Hat, le groupe a notamment investi dans les approches dirigées par les modèles (MDA) qui, associées aux technologies de génération de code de partenaires tels que le nantais Obeo, permettent de produire à moindre frais des applications métiers capables de tourner à la fois sous Windows et sur les plates-formes en vogue, notamment les terminaux Apple et Android. Une approche qui lui a permis de se positionner sur de grands projets notamment avec un ministère et un grand retailer.
Autre facteur de croissance : ses centres de services. Plus de la moitié des ressources de son site de Lille (160 personnes) fonctionnent aujourd’hui en mode engagement de résultat. Le groupe dispose également d’un centre de services offshore d’une centaine de personnes en Bulgarie qui se développe rapidement. Et une vingtaine de personnes travaillent également au forfait au sein de son site de Rouen.
Proxiad a également bénéficié de l’ouverture en avril 2010 d’agences à Lyon et à Strasbourg, qui réunissent à elles-deux environ 25 personnes. Encore reliées juridiquement au site de Paris, ces implantations sont autonomes sur le plan opérationnel et devraient être transformées en filiales en 2012, à l’instar de l’ensemble des agences du groupe (Lille, Paris, Nantes, Rouen et Sofia).
Proxiad compte désormais plus de 400 salariés (contre 345 début 2010) et continue de recruter à un rythme soutenu. Dans la mesure du possible. Car à l’instar de la plupart de ses concurrents, le groupe est confronté à la pénurie des bons candidats. « On recrute des ingénieurs bac +4 ou bac +5 minimum ayant de réelles qualités humaines », explique Raymond Vens, directeur général. Mais s’il prétend avoir potentiellement de quoi embaucher 50 nouvelles recrues sur le champ, il n’envisage pas d’abaisser son niveau d’exigence.
Si bien qu’il préfère tabler modestement sur une croissance supérieure à 10% cette année. Une croissance qui continera d’être appuyée sur ses investissements dans les technologies objet et décisionnelles, la mobilité (notamment HTML5), et les centres de services. D’autres ouvertures d’agences sont envisagées pour compléter sa couverture géographique mais rien n’est arrété. L’exercice 2011 devrait également être marqué par l’extension des locaux de Lille et par la co-organisation (avec le cabinet de conseil Zenika) en novembre de la deuxième édition d’Eclipse Day, un événement dédié à la communauté de cette fondation open source, et dont la première édition a été un succès.