L’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques n’est pas un bobard. C’est ce que révèle Miroir Social qui pris connaissance d’une étude du Professeur Dominique Belpomme, publiée dans la revue scientifique Reviews on Environmental Health. Ce dernier a identité des critères cliniques et des marqueurs biologiques permettant de diagnostiquer une électrosensibilité.
Pour le président de l’ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse), cette électrosensibilité « est un phénomène inflammatoire qui siège dans le cerveau, une neuro-inflammation induite par les champs électromagnétiques. Ce n’est pas une maladie psychiatrique ou psychosomatique ».
Nos confrères rappellent qu’il y a un peu plus de trois ans des syndicalistes de grandes entreprises (France-Télécom, Géodis, Renault, Bayard-Presse…) avaient lancé un appel pour réduire l’exposition aux ondes électromagnétiques sur le lieu de travail. Ceux qui souffrent d’électrosensibilité ne doivent plus être considérés comme des affabulateurs.