Ce sont les français qui utilisent le plus la carte bancaire pour leur paiement. Les transactions en ligne sont considérées comme les moins sûres. Ainsi 59% des fraudes auraient lieu sur la toile.
L’association professionnelle à but non-lucratif SPVA, créé par les principaux acteurs de la monétique (Ingenico, Hypercom et Verifone) a mené une étude auprès d’un échantillon représentatif de consommateurs américains, britanniques et français. Les résultats font ressortir des inquiétudes importantes concernant la sécurité des paiements par carte ainsi que des disparités de pratiques entre les trois pays. Toutefois, 63 % des interrogés, tous pays confondus, souhaitent que des standards plus stricts soient mis en place, près d’un sur deux (46 %) se posant des questions sur la sécurité de ce type de paiement.
Les Français plébiscitent l’utilisation de la carte pour leurs paiements . Ils sont 66% à faire ce choix. contre à peine 19 % au Royaume-Uni et 14 % aux Etats-Unis.
Près de 3 utilisateurs sondés sur 4 (71 %) font attention à ce qu’il n’y ait personne derrière eux ou trop près lorsqu’ils composent leur code secret, mais seuls 55 % le font systématiquement, les séniors étant les plus prudents.
Pourtant, 14 % des Français déclarent avoir été victime d’une fraude à la carte au moins une fois depuis deux ans. Ce chiffre est inférieur à ceux des Etats-Unis (17 %) et du Royaume-Uni (18 %).
Le nom du commerçant ou de la marque n’influe pas beaucoup sur la vigilance. Un achat effectué à l’étranger suscite davantage de précautions : 61 % des interrogés sont plus méfiants, les 18/24 ans et les 35/44 se montrant particulièrement prudents.
De leur côté, les paiements en ligne sont jugés les moins sûr. Ainsi, 92 % des sondés français qui effectuent des achats sur la toile disent faire attention au moment de la transaction. Ils sont même 44 % à le faire systématiquement. Il est vrai que selon ce sondage, 59% des fraudes sont liées à des transactions sur Internet. Les 45/54 ans et les plus de 55 ans incriminent moins la toile en cas de dommage de ce type (respectivement 30 % et 50 %). Curieusement, ce sont les mêmes qui font le moins confiance… aux commerçants.