De plus en plus d’enregistreurs de communication proposent des enregistrements au format wav ou wma, des formats de fichier modifiables par n’importe quel logiciel de retouche audio.

Si dans le monde de l’image des programmes détectent les photos retouchées, dans l’audio il n’en est rien. Or, les enregistrements de communications réalisés par les services publics et privés (police, Samu, pompiers, compagnies d’aviation, maritimes, centres d’appels…) sont susceptibles d’être écoutés en cas d’accident ou de mise en cause.

C’est pourquoi un certain nombre d’acteurs (Assmanntelecom, Accropolis Telecom, Exos Telecom…) ont créé un syndicat pour normaliser l’intégrité des enregistrements téléphoniques et radios : la Chambre Syndicale Nationale des constructeurs, intégrateurs et utilisateurs européens d’Enregistreurs de Communications (CSNEC) dont le siège est à Paris.

Il s’est donné pour mission première d’élaborer un label qui justifiera de l’inviolabilité des enregistrements à travers la présence d’un logo apposé sur l’équipement. Par ailleurs, le syndicat proposera, à la demande des victimes ou des familles de celles-ci, d’arbitrer des conflits dans lesquels des enregistrements de communication seraient demandés par les juges.