Dell se livrerait-il à des suppressions d’emploi rampantes ? C’est ce qui semble ressortir des informations qui circulent dans la presse spécialisée anglo-saxonne et plus ou moins confirmées par Dell.

Il y a quelques jours, l’Austin Business Journal faisait ainsi état de licenciements en cours au siège de l’entreprise au Texas. Des informations confirmées par David Fink, un porte-parole de la société, qui refusait toutefois de donner plus de détails. De son côté, le quotidien indien India Today annonçait la fermeture du centre de support téléphonique du constructeur, situé à Mohali à côté de Chandigarh,. Fermeture qui laisserait un millier de salariés sur le carreau.

A présent c’est au tour de The Register de revenir sur le sujet en apportant quelques précisions. Selon lui, Dell taillerait en ce moment dans sa division Enterprise. Les suppressions d’emploi concerneraient aussi bien des techniciens chevronnés, que des stratèges, des développeurs, des commerciaux ou encore  » un vice-président « .

Le site britannique, généralement bien informé, ajoute que la firme de Round Rock, dégraisse également chez Qwest, le spécialiste de la gestion IT racheté pour 2,4 milliards de dollars il y a un an. Selon les sources de nos confrères, des licenciements interviendraient chaque mercredi

Interrogé sur ces départs, Davif Fink a fait parvenir à The Register un communiqué à peu près semblable à celui transmis à l’Austin Business Journal.  » Nous avons communiqué aux membres des équipes concernées des réductions de postes limitées dans le cadre de nos efforts continus afin de devenir plus efficaces et de délivrer plus de valeur à nos actionnaires « , indique le document. David Fink se refuse cependant à dévoiler le nombre, la qualité et la localisation des personnes concernées.

Bon prince, il reconnaît l’importance de ces décisions pour ces dernières. Il tient toutefois à donner l’assurance que Dell essaye de redéployer les salariés ayant les compétences nécessaires vers d’autres activités. Ceux qui ne sont pas dans ce cas toucheraient de leur côté des indemnités de rupture substantielles et bénéficieraient d’une aide à l’outplacement.

David Fink tient à ajouter que la société a augmenté récemment le nombre de ses salariés globalement et aux Etats-Unis, et qu’elle est toujours à la recherche d’une   » variété de compétences  » afin de poursuivre ses développements  » en matière de matériels, de logiciels, de solutions technologiques et de ressources commerciales « .