Comme on s’y attendait depuis le mois de décembre, ST-Ericsson va être bel et bien démantelé. C’est ce qu’a fait savoir la co-entreprise de STMicroelectronics et d’Ericsson dans un communiqué. 

L’équipementier suédois s’est engagé à reprendre environ 1.800 salariés et sous-traitants, essentiellement en Suède, Allemagne, Inde et Chine. De son côté, STMicroelectronics va reprendre 950 employés principalement en France, sur les sites de Grenoble, de Rennes et du Mans, ainsi qu’en Italie. Ils participeront notamment au développement de nouveaux produits du fabricant de semi-conducteurs explique le document.

Par ailleurs, ST-Ericsson poursuivra ses investigations afin de trouver un acquéreur pour son activité solutions de connectivité (WiFi, Bluetooth) qui emploie 200 personnes.

Il reste ainsi 1.600 personnes dans le monde dont le poste va être supprimé, dont 500 à 700 en Europe, à savoir 400 à 600 en Suède et entre 50 à 80 en Allemagne.

La société explique qu’elle honorera ses obligations envers eux avec le soutien de ses deux sociétés mères. La liquidation devrait être finalisée au troisième trimestre.

Depuis sa création en 2009, la joint-venture, qui a pour principal client Nokia, n’a généré que des perte. En 2012, elle a ainsi affiché un déficit de 1,16 milliard de dollars pour un chiffre d’affaires de 8,49 milliards de dollars

Au mois de décembre, STMicroelectronics avait annoncé son retrait pour le troisième trimestre de cette année au plus tard. Peu après, Ericsson faisait savoir qu’il ne reprenait pas les parts de son associé. 

Le départ du PDG de ST-Ericsson, Didier Lamouche, la semaine dernière avait en quelque sorte confirmé l’arrêt de mort de l’entreprise.