RIM suivrait-il à présent le chemin de Nokia ? La société a en effet annoncé qu’elle avait vendu moins de terminaux que prévu au cours du premier trimestre qui s’est terminé le 28 mai dernier.

 

Elle a en effet écoulé sur la période 13,2 millions de Blackberry, ce représente 1,7 millions de terminaux en moins qu’au cours du trimestre précédent. Une chute que le démarrage des ventes de PlayBook n’a pas pu compenser, les tablettes sensées rivaliser avec l’iPad s’étant arrachées à environ 500.000 exemplaires depuis son lancement en Amérique du Nord à la mi-avril.

Pour la première fois depuis 2004, le Canadien affiche un chiffre d’affaires en recul de 16% à 4,9 milliards de dollars, un chiffre en deçà des prévisions du marché. Le bénéfice net atteint de son côté 695 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 9,6%.

RIM table désormais sur la sortie fin août de smartphones équipés d’une version améliorée de son système d’exploitation (en attendant le lancement de l’OS QNX prévu l’an prochain) pour relancer ses ventes. C’est pourquoi il s’attend à des résultats encore en recul pour le second trimestre. Le chiffre d’affaires se situerait ainsi quelque part entre 4,2 et 4,8 milliards de dollars alors que les analystes tablaient sur 5,46 milliards de dollars.

Pour faire face à ces turbulences, le fabricant de Waterloo a annoncé qu’il allait réaffecter une partie de ses effectifs à des projets stratégiques et se séparer de certains collaborateurs. Le nombre et la localisation des suppressions de postes n’ont toutefois pas été précisés.