Ricoh a annoncé vendredi qu’il allait supprimer 10.000 emplois d’ici 3 ans, soit environ 10% des effectifs du groupe. Le président du groupe, Shiro Kondo, a annoncé qu’aucune entité ne serait épargnée

et que ces licenciements toucheraient à la fois le Japon et les filiales étrangères. Selon lui, l’entreprise doit faire un effort en matière de productivité.« Par exemple, vous pouvez avoir 10 personnes qui travaillent ensemble pour développer un logiciel que seuls deux salariés pourraient développer », a-t-il déclaré annonçant le transfert d’environ 15.000 employés vers des unités à fort potentiel de croissance, notamment celles proposant des services technologiques aux clients.

Victime dans un premier temps du renchérissement du yen et de la crise financière 2008-2009, le fabricant de photocopieurs et d’imprimantes a également été éprouvé par le récent séisme qui a frappé le Japon, lequel a endommagé ses structures de production et son réseau de distribution.

Bénéficiant d’une croissance de ses ventes d’imprimantes dans les pays émergents, Ricoh subit en revanche la progression du zéro papier et des outils mobiles dans les pays développés.

En un an, son bénéfice net a chuté de 29,5% à 16,95 millions d’euros, la marge opérationnelle s’établissant à 3,1%.

Ricoh emploie environ 3.000 personnes en France.