Vincent Magnon a succédé à Gilles Brazey à la direction générale de Spie Communications au 1er janvier. La fusion des différentes entités infogérance du groupe a été repoussée au 30 avril.

Une drôle de désorganisation semble régner actuellement au sommet de Spie Communications. Le directeur général, Gilles Brazey, a apparemment cédé sa place depuis le 1er janvier à Vincent Magnon, qui occupait jusque là le poste de directeur des activités Grand-Est. Annoncée en comité de direction et en séminaire commercial, ce changement de gouvernance n’a toutefois pas été officialisé en externe, ni même en interne. Seule certitude : la direction Grand-Est vient d’être reprise par l’ex-directeur du département Nord-Est, Cédric Perier.

Au-delà de l’équipe de direction, c’est le flou également sur la nouvelle organisation mise en place dans le cadre de la fusion juridique entre Spie Infoservices, l’activité infogérance historique de Spie Com, Sertig (société de services rachetée en 2011) et Spie Infogérance et services, l’entité issue du rachat de l’activité infogérance d’APX en 2012.

Normalement prévue au 1er janvier, cette fusion a été repoussée au 30 avril. Mais sur le terrain, la nouvelle organisation serait déjà en partie effective, conduisant à regrouper dans une même équipe opérationnelle des salariés appartenant à des entités juridiques différentes régies par des conventions collectives distinctes. Des salariés qui, cerise sur le gâteau, n’ont parfois même pas été informés de l’identité de leur nouveau manager, selon une source syndicale.

Ce flottement est d’autant plus mal vécu en interne que l’effectif de Spie Communications continue de s’éroder de 8% à 9% par an en moyenne depuis 5 ans via le recours massif à des ruptures convientionnelles. Une politique qui vise essentiellement les salariés les plus âgés.