Après bien des péripéties, Normaction a été placé en redressement judiciaire le 6 octobre. La société, qui avait déposé son bilan quelques jours auparavant, bénéficie d’une période d’observation de 6 mois.

 

L’administrateur judiciaire a immédiatement demandé le rétablissement des lignes téléphoniques coupées par l’opérateur B3G pour cause d’impayés. D’après nos sources, B3G n’aurait procédé qu’au rétablissement ciblé de certaines des lignes concernées, notamment celles d’un établissement hospitalier, d’un aérodrome et de plusieurs cabinets juridiques.

De son côté, le quotidien Le Midi Libre indiquait dans son édition du 7 octobre que plusieurs médecins et clients de Nîmes étaient dans l’impossibilité d’entrer en relation à cause d’une « panne de l’opérateur national Normaction ». Toujours selon nos sources, près de 300 lignes auraient été suspendues à l’initiative de B3G et, semble-t-il, de Completel.

Tous les espoirs se portent à présent sur Keyyo, actionnaire à hauteur de 33%. Il n’est toutefois pas sûr que l’opérateur souhaite s’engager plus avant dans cette aventure. Risc Group, lui aussi actionnaire de la société, à quant à lui clairement manifesté son désir de se désengager. C’était il est vrai avant le dépôt de bilan. On voit cependant mal la société dirigée par Bernard Calvigna, en période de convalescence, revenir sur sa décision.