Initialement prévue le 30 juillet (après un premier ajournement) puis reportée au 30 septembre, l’assemblée générale convoquée pour approuver les comptes 2009 de Normaction se serait, selon nos sources, clôturée par l’annonce du dépôt de bilan de la société. Bien sûr, le conditionnel s’impose. D’autant qu’on s’attendait plutôt à rachat de la société par Keyyo, détenteur à ce jour de 33% du capital.
L’autre actionnaire, Risc Group, avait le 28 septembre annoncé par la bouche de son président, Bernard Calvignac, son désir de se désengager du fournisseur de télécoms aux PME, ce dernier affichant selon lui une perte de 4,4 millions d’euros. Une somme donc supérieure au capital social de la société qui est de 4,25 millions d’euros.
Si l’on en croit l’arrêté des comptes publié le 1er juillet (et qui proposait deux versions des résultats), la perte était soit de 2,55, soit de 2,76 millions d’euros. Ce même document faisait état de fonds propres d’environs 8 millions d’euros, d’une dette de 4,6 millions d’euros et évoquait une créance d’environ 3,1 millions d’euros sur les sociétés contrôlées ou détenues par Jean-Pierre Amouroux, l’ancien PDG de la société, évincé le 23 avril dernier pour conflit d’intérêt.
Selon d’autres sources, la direction souhaiterait mettre à profit le week-end pour trouver un repreneur. Seule certitude, le cours de l’action est toujours suspendu ce vendredi. La société emploie 142 salariés.