Il aurait d’ailleurs rapidement désinstallé le logiciel. « La sauvegarde démarre chaque nuit comme prévu mais elle utilise toute votre bande passante et se termine quelquefois avant que vos données ne soient toutes prises en compte. Si vous essayez ensuite de résilier le contrat, la société fait le mort. » Notre interlocuteur reconnaît cependant avoir fait preuve d’imprudence en ne lisant pas le document qui lui était soumis. « Mais j’avais affaire à des professionnels très rodés », se justifie-t-il. Selon lui, l’affaire est désormais entre les mains de la justice.

 

La Haute-Savoie particulièrement touchée

 

Après vérification, il s’avère qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. De nombreuses entreprises de l’Est de la France auraient ainsi été « visitées ». « Nous avons été alertés par certains de nos membres sur ces méthodes de ventes particulières. Nous avons d’ailleurs envoyé une circulaire d’avertissement à tous nos adhérents et publié un encart sur notre site », reconnaît Jean-Louis Lambert, président de la CAPEB74 (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment de Haute-Savoie).

 

Selon lui, une plainte aurait été déposée auprès du tribunal d’Annecy par au moins une entreprise de sa circonscription. « Il est scandaleux de demander jusqu’à 300 euros pour un service qui coûte à la CAPEB 80 euros par mois », s’indigne notre interlocuteur. Le département de la Savoie aurait également été sillonné. La CAPEB73 a d’ailleurs elle-aussi mis en garde ses adhérents.

La direction de Risc n’était pas disponible pour nous donner son point de vue.

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