CheckPoint propose d’ores et déjà neuf lames logicielles, parmi lesquelles l’inévitable pare-feu, la prévention d’intrusion, l’antivirus-antimalware, la sécurité de la messagerie, la protection des serveurs web, la sécurité de la voix sur IP, le filtrage d’url, l’accélération et le partage de charge et le routage dynamique. D’autres sont en préparation, notamment la prévention des fuites de données et le contrôle d’accès réseau.

 

La fusion avec Nokia n’est pas encore consommée

 

Concernant sa fusion avec Nokia, Check Point a tenu à rassurer : l’offre Nokia rejoint le catalogue de l’éditeur mais les deux gammes vont continuer à vivre indépendamment l’une de l’autre pendant environ un an. « La plupart des modèles ont moins de un an et il n’y a pas d’urgence à tout bouleverser », explique Philippe Rondel, directeur technique de Check Point Software France.

 

A terme, les deux gammes fusionneront mais il est trop tôt pour dire quels choix seront faits. D’autant que la fusion effective entre les deux sociétés n’a pas été validée par les autorités compétentes. « Nous espérons simplement que les points forts de Nokia, notamment la qualité de la maintenance et du support, seront préservés », remarque Loïc Abry.

 

Enfin, CPX a été l’occasion pour l’éditeur de souligner que l’exercice 2008 a été un bon cru, avec une croissance de 11% de son chiffre d’affaires à 808,5 millions de dollars. La société n’a pas divulgué de prévisions pour l’exercice en cours mais anticipe une croissance, notamment grâce son offre de sécurité des postes de travail, héritée des rachats de Zone Labs et Pointsec. Une offre qui a été elle aussi reliftée pour mieux se conformer à sa nouvelle stratégie de lames logicielles.

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