Tout en préservant sa marque qui constitue son patrimoine de communication, l’Acsel élargit ses champs de réflexion et lance une série d’actions, sous l’impulsion de son nouveau président, Pierre Kosciusko-Morizet.

C’est pour couper court aux rivalités qui opposaient l’Acsel (Association pour le commerce et les services en ligne) à la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), que la première nommée a décidé son repositionnement sur la thématique élargie de l’économie numérique. Tout en gardant son appellation Acsel, l’association y ajoute la signature « L’association de l’économie numérique ».

Ceci étant fait, l’Acsel en profite pour lancer plusieurs commissions sur les thématiques suivantes : e-marketing, e-business, identités, réseaux et services, services financiers. « Nous ne nous interdisons pas de lancer de nouvelles commissions si de nouveaux sujets émergent » précise Pierre Kosciusko-Morizet.

Rassembler les acteurs de l’économie numérique autour d’un objectif commun

Mais fort de son nouveau positionnement sur l’économie numérique, l’Acsel s’attend à rencontrer des oppositions parmi ses propres membres sur des sujets transversaux comme la publicité en ligne ou le e-commerce. Conflits d’intérêt, luttes de pouvoir et de marché, le nouveau président de l’Acsel n’en a cure. « La difficulté, c’est de rassembler tous les acteurs de l’économie numérique pour réfléchir ensemble à l’intérêt commun. Il y aura des échecs, inévitablement, mais le seul moyen d’avancer est de pouvoir réunir autour d’une table tous les professionnels. N’oublions pas que la France possède un très grand retard sur nos voisins occidentaux ».

Lancement d’un baromètre de l’économie numérique

Outre les commissions, l’Acsel prévoit le lancement d’un Baromètre de l’économie numérique, une mission d’étude sur la publicité et les médias aux US, une autre sur la mobilité en Finlande, une troisième sur le e-commerce au Royaume-Uni. Enfin, l’Acsel récompensera les initiatives et les acteurs innovants en attribuant les « Acsel numériques »

Lobying auprès des pouvoirs publics

Plus difficile, l’association entend réunir toutes les structures représentatives de l’économie numérique pour porter le même message au plus haut niveau du gouvernement. Se félicitant des mesures présentées par Eric Besson, Pierre Kosciusko-Morizet craint une dilution du programme gouvernemental et compte sur la mobilisation de tous les acteurs pour peser efficacement sur le devenir de l’économie numérique.