Le Tribunal de commerce d’Orléans a validé le plan de continuation du revendeur. Son actuel pdg , Francis Letellier cède la majorité du capital au bureauticien Esus.

Une nouvelle ère s’ouvre pour le revendeur orléanais. Un an après son placement en procédure de sauvegarde, la société vient d’obtenir la validation de son plan de continuation par le tribunal de commerce d’Orléans. Dans la foulée, Francis Letellier, son pdg, a cédé la majorité du capital au bureauticien Esus, l’un des membres fondateurs du groupe Hexapage. Celui-ci compte près de 100 salariés et réalise 16 M€ de chiffre d’affaires, à travers sept implantations en région parisienne et Centre.

 

« Un nouveau souffle financier nécessaire à la relance de la société mais que je ne pouvais pas assumer seul », justifie Francis Letellier, qui reste néanmoins actionnaire minoritaire. Pour le groupe Esus, ce rachat est l’aboutissement d’une volonté de diversification initiée depuis plusieurs années et l’opportunité de se doter d’un seul coup des ressources, du savoir-faire et des certifications nécessaires à sa réussite dans l’IT.

 

En vertu de l’accord passé avec son acquéreur, Francis Letellier restera aux commandes d’Infocentre le temps de mener à bien son intégration au sein d’Esus. Puis il devrait évoluer vers un poste de directeur financier groupe.

 

Ancien cadre dirigeant d’une société de distribution de matériaux de construction, Francis Letellier avait racheté Infocentre à son fondateur Michel Louyot en 2004. En 2009, la perte de son principal client, le Conseil régional Centre, qui pesait 25% de son chiffre d’affaires, avait entraîné la perte de ses encours SFAC et conduit à la procédure de sauvegarde.

 

Une procédure dont il a pu se sortir en vendant ses actifs immobiliers et en obtenant des abandons de créance de ses fournisseurs. La société, qui compte 25 salariés et dit peser 8 M€ de CA (avec sa filiale berruyère), devrait renouer avec l’équilibre opérationnel sur l’exercice en cours et investir rapidement dans de nouveaux marchés et de nouvelles technologies, selon son directeur général.