Soutenu par le fonds Winch Capital d’Edmond de Rothschild, Eurogiciel vient de faire l’acquisition du groupe de conseil Alyotech. Les conditions financières de l’opération ne sont pas précisées.
Implanté sur l’ensemble du territoire national ainsi qu’en Asie et au Maroc, Alyotech intervient principalement auprès de grands comptes des secteurs des télécoms, de la défense, de l’aéronautique et de l’automobile. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2015 et compte environ 650 collaborateurs. Cette acquisition est destinée à renforcer Eurogiciel dans son positionnement d’expert dans les projets et les systèmes numériques.
Le groupe toulousain, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 83 millions d’euros lors de son exercice clos en juin dernier, a désormais pour ambition de porter ce dernier à 200 millions d’euros à l’horizon 2019 avec une organisation bâtie sur deux grands pôles métiers : les systèmes numériques et la performance des opérations, en s’appuyant sur les expertises portées par ses filiales Eurogiciel Ingénierie, Equert, Etop et désormais Alyotech. Le pôle Systèmes Numériques, dirigé par son directeur général Jean-Charles de Borda, rassemble à présent Eurogiciel Ingénierie et Alyotech. Doté de 1.200 consultants, il a pour objectif de réaliser à court terme plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’activité « Produits & Solutions » des deux sociétés sera divisée en quatre plateformes technologiques : les systèmes autonomes, la réalité augmentée, la simulation et les systèmes de tests / bancs d’essais.
Les actuels directeurs généraux d’Alyotech, Karine Haldi (conseil en systèmes d’information) et Gilles Gonzales (conseil en ingénierie et produits) « prennent de nouvelles fonctions de direction générale étendue sur le nouveau Pôle Numérique constitué et comme membres du comité exécutif du groupe », précise un communiqué. Quant au président d’Alyotech, Didier Moscatelli, il est en recherche de nouvelles opportunités ainsi que l’indique son profil LinkedIn.