Les partenaires sous contrat d’Epson France qui n’atteindront pas leurs objectifs de chiffre d’affaires sur la période avril-juin 2020, toucheront malgré tout des remises arrière sur la base des ventes effectivement réalisées. C’est le message qu’a fait passer le constructeur de solutions d’impression et de projection dès la fin mars à ses quelque 500 partenaires sous contrat. Epson espère ainsi de cette façon soutenir financièrement ceux de ses partenaires qui ont été affectés par la crise Covid.
Cette mesure s’adresse plus particulièrement à ses partenaires BtoB, dont beaucoup ont souffert de la fermeture totale ou partielle d’une partie de leurs clients entreprises pendant le confinement. La reprise encourageante de l’activité BtoB constatée depuis quelques semaines par Gilles Abry, directeur des ventes impression et projection BtoB d’Epson France, ne suffira pas à compenser les pertes d’activité subies jusque-là par certains partenaires.
Du reste, cette reprise demeure encore partielle, comme le souligne Gilles Abry. D’où l’éventualité, actuellement en réflexion, de prolonger un trimestre de plus cette mesure de soutien aux partenaires. En tant normal, les partenaires doivent normalement atteindre un seuil minimum de chiffre d’affaires pour bénéficier de remises arrière. Ce seuil est fixé à 60 K€ d’achats annuels dans le domaine de l’impression et à 100 K€ d’achats annuels dans le domaine de l’affichage.
Pour autant, à l’inverse d’une partie de ses partenaires, Epson France est parvenu à traverser la crise Covid sans dommages, se félicite Gilles Abry. Sur la période avril-mai, la filiale française a atteint ses objectifs commerciaux et elle a bon espoir de les dépasser en juin à la faveur des nouvelles opportunités business qui émergent actuellement.
Plusieurs explications à cette bonne résilience de l’activité. Epson d’abord a bénéficié de la forte dynamique des ventes grand public. Quelques gros appels d’offre remportés peu avant le Covid (dont deux avec de grands ministères) et qui ont pu être déployé pendant la crise ont fait le reste. Mais, Gilles Abry en convient, la suite demeure incertaine.