Désormais premier intégrateur Divalto, Cogeser a obtenu de ce dernier le label Maestro. Christophe Chetioui, directeur de l’activité ERP du groupe nous explique pourquoi et évoque le rachat de TDI Services.
Channelnews : Vous êtes devenu centre d’expertise Maestro de Divalto. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Christophe Chetioui : Nous étions déjà centre de compétence Virtuose de Divalto, dont nous sommes le partenaire depuis plus de 25 ans. Le label Virtuose est un label d’excellence qui implique un certain nombre d’installations réalisées, des personnes formées au produit. Il y a une dizaine d’années que nous avons obtenu ce label. Passer au stade Maestro ne change rien à ces exigences sinon qu’il faut avoir au moins 5 agences au niveau national. L’ouverture de notre agence de Nantes, le rachat de Gesti Infonord et plus récemment de TDI Services nous a permis d’atteindre ce seuil.
Est-ce que cela implique des objectif particuliers, notamment en termes de chiffre d’affaires ?
Christophe Chetioui : Contractuellement cela n’implique rien, sinon une présence au niveau national et des compétences réparties sur l’ensemble des agences. Aujourd’hui Cogester emploie 100 personnes dont 50 rien que pour Divalto.
Pouvez-vous nous parler de votre dernière acquisition TDI Services ?
Christophe Chetioui : C’est un prestataire spécialisé dans l’hébergement et les infrastructures établi à Angoulême que nous avons racheté au mois de mars. Il avait un peu de mal à faire décoller Divalto. Comme nous connaissions bien leur compétences commerciales et techniques nous avons vu là une opportunité de nous installer dans une région où nous n’étions pas très présents. Angoulême n’est pas très loin de La Rochelle et de Bordeaux. Avec l’ouverture de l’agence de Nantes, cela nous permets d’avoir une bonne couverture sur une grande région Ouest, une région qui ne bouge pas trop mal.
Quel bilan tirez-vous de l’ouverture de l’agence de Nantes et du rachat de Gesti Infonord ?
Christophe Chetioui : Notre agence de Nantes a réalisé 2 gros projets, ce qui nous permet d’être en phase avec nos objectifs. On fait même un peu mieux puisque nous sommes 10% au-dessus. Pour ce qui concerne Gesti, nous sommes très satisfaits puisque nous avons réussi à faire progresser légèrement le chiffre d’affaires. Aujourd’hui, nous sommes le seul intégrateur à avoir cette taille tout en restant mono-produit.
N’est ce pas un risque que d’être mono-produit ?
Christophe Chetioui : Sans doute. Toutefois c’est un risque que nous ne vivons pas trop mal depuis 27 ans. D’ailleurs l’activité Divalto ne représente que 40% de notre chiffre d’affaires, le reste provenant de notre activité d’éditeur.