Nouveau regain de tension entre les Etats-Unis et la Chine qui s’accusent mutuellement de cyber-espionnage, avec cette fois-ci pour cible Cisco. Le titre gouvernemental China Youth Daily vient en effet

d’accuser l’équipementier d’être une arme gouvernementale au service des services d’espionnage US. Selon le quotidien, la firme de San José aurait volontairement installé des portes dérobées à des fins de surveillance dans ses équipements. L’article demande que ces derniers soient inspectés pour contrer les agissements des cyber-espions.

Après Microsoft et IBM, Cisco est donc la troisième entreprise US a subir les foudres des autorités de Pékin suite à l’inculpation de 5 militaires chinois accusés d’espionnage au détriment de grandes entreprises du nucléaire, de la métallurgie et du secteur photovoltaïque.

Dans un courrier envoyé récemment à Barack Obama, John Chambers se plaignait des méthodes de la NSA, qu’il qualifiait de  » problème qui affecte un secteur dans sa totalité « .
Sa lettre évoquait notamment des interceptions et des modifications réalisées par la NSA sur les équipements Cisco avant leur livraison. Un moyen de s’exonérer de toute collusion avec l’agence ?

Cisco est également la cible d’attaques plus feutrées de la part de ses concurrents.
Meg Whitman, a ainsi expliqué à nos confrères de CRN que VCE risquait d’imploser à cause de pressions internes, et ce malgré les bonnes performances de la joint venture entre EMC, VMware et Cisco.
En cause, les problèmes que rencontrerait la technologie SDN utilisée, et la concurrence qui existe entre les infrastructures convergées d’EMC et les vBlocks de VCE.
Selon la dirigeante, HP ne peut que profiter de ces dissensions et attirer les clients ne souhaitant pas subir les désagréments qu’implique une alliance de ce type.