C’est la dernière page de l’histoire de l’ancien fleuron de l’informatique  » made in France  » qui se referme un peu plus. A l’issue de son offre publique d’achat sur Bull intervenue cet été, Atos détenait 84,25% du


capital et des droits de vote du constructeur informatique. Une réouverture de l’OPA permettait à la SSII de monter à 95,56% le 12 septembre dernier, date butoir de l’opération.

Ayant franchi le seuil des 95% du capital, Atos peut donc engager une offre publique de retrait, ce qui implique le retrait de la bourse et le rachat obligatoire du solde des titres Bull encore en circulation.

C’est le choix que vient de faire la société de services afin de  » permettre rapidement l’intégration complète de Bull « , ainsi que l’indique un communiqué de la société. Celle-ci va donc acquérir les actions restantes au prix de 4,90 l’unité, un prix identique à celui de l’OPA initiale. Atos va également racheter les obligations Océane encore en circulation.

L’offre et le projet de note d’information établi conjointement par Atos et Bull seront déposés dans les prochaines semaines auprès de l’Autorité des marchés financiers.