Consolidé dans les comptes de la société depuis le 1er septembre, Bull apporte de la croissance à Atos dont le chiffre d’affaires p^rogresse ainsi de 5,9% à 2,21 milliards de dollars.

Sans cet apport et celui de la société de conseil suisse Cambridge Technology Partners, le chiffre d’affaires recule de 0,9% par rapport aux 2,23 milliards dégagés un au auparavant.

La contribution de Bull aux résultats d’Atos se reflète tout particulièrement dans le chiffre d’affaires de la BU France, puisque l’ancien fleuron de l’informatique française apporte à celle-ci 25% de croissance alors que le chiffre d’affaires organique se contracte de 4,6% à 298 millions d’euros.

Les BU Royaume-Uni/Irlande, avec 424 millions d’euros (+16,5%), et Allemagne, avec 390 millions d’euros (-7,8%) sont les plus grosses contributrices au chiffre d’affaires du groupe.

Tiré par le Big Data et la cybersécurité, le chiffre d’affaires des services progresse de 6,9% à 1,94 milliards d’euros. D’un point de vue organique, il recule en revanche de 1,0%.

De son côté, l’activité Worldline enregistre 272 millions d’euros de revenus, soit une baisse de 0,7% et de 0,5% à taux de change et périmètre constant.

Au cours du trimestre les prises de commande ont atteint 2,22 milliards d’euros, ce qui représente un ratio prises de commande sur chiffre d’affaires de 101%.

Au 30 septembre 2014, le carnet de commande atteignait 16,3 milliards d’euros et la trésorerie nette totalisait 762 millions d’euros.

En prenant en compte l’apport de CA de Bull pour 4 mois, Atos s’attend à un chiffre d’affaires annuel en croissance d’environ 5% par rapport à 2013 (quasi stable à périmètre et taux de change constants). pour un taux de marge opérationnelle situé entre 7,5% et 8,0%.

Au 30 septembre, l’effectif total du groupe était de 85.239 personnes contre 76.465 à fin juin 2014. A cette date, 9.054 salariés de Bull avaient intégré le groupe et 488 personnes étaient sorties des effectifs à la suite de l’externalisation des activités « on-site » en Amérique du Nord.

Atos détient désormais 95,6% de Bull. Le groupe lance une offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire sur les actions Bull qui doit être finalisé avant la fin de l’année 2014.
Il prévoit de décaisser 20 millions d’euros au quatrième trimestre dans le cadre de la réorganisation des opérations de Bull.