Depuis la mise sous procédure de sauvegarde en février dernier de sa maison mère, BearingPoint Europe était en attente d’une solution de reprise. C’est désormais fait. Près de 120 associés du cabinet, provenant de quelques 14 pays du Vieux Continent, se sont cotisés pour en prendre le contrôle.

Contrairement aux activités américaines, le continent européen se porte bien. Au moment de la faillite, son CA d’affaire – qui représentait un quart de celui du groupe – bénéficiait d’ailleurs d’une croissance de 12,5%. La filiale française, qui emploie 900 personnes, reste sous la responsabilité d’Olivier Chatin, en charge également du Benelux.