Atos-Origin s’engage à son tour dans le cloud avec une plate-forme dédiée aussi bien aux domaines privés que publics, enrichie d’une centaine d’applications. La SSI prend également le virage du green IT.

HP, Microsoft, Orange, BT, Colt… les annonces en matière de cloud computing se poursuivent. Cette fois c’est au tour d’Atos-Origin de faire son entrée dans ce club de plus en plus ouvert avec Atos Sphere, une offre à la demande configurée en fonction des besoins des clients et reposant sur un réseau de 45 data centers. Une offre reposant également, comme son nom peut le laisser entendre, sur la technologie VMware. Une centaine d’applications destinées à des environnements hétérogènes est dores et déjà disponible, la plate-forme étant destinée aussi bien aux domaines privés que publics.

La SSII veut ainsi profiter d’une technologie qui, selon Thierry Breton, PDG de l’entreprise, « ouvre un nouveau cycle et durera au moins une vingtaine d’années ». Il est vrai qu’IDC annonçait récemment que le cloud computing représentera une manne de 44,2 milliards de dollars à la fin de 2013.

Atos-Origin se lance également sur les traces d’Evea Group, Prodware et DotGreen, des pionniers du Green IT en lançant une offre Ambition Zéro Carbone. Une cinquantaine d’experts proposeront, outre un bilan carbone du client, des mesures en temps réel de sa consommation d’énergie, des programmes visant a améliorer les infrastructures (ou à les abandonner via le cloud ?) etc.

Pour prouver sa fibre verte, la SSII s’engage d’ailleurs à compenser les émissions de carbone des contrats Sphere en plantant notamment des arbres.