La cour d ‘appel de Versailles vient de casser le jugement des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt validant le licenciement en 2008 de deux salariées d’Alten ayant dénigré leur hiérarchie sur Facebook.

 

Les juges ont estimé que les deux femmes ayant déjà été mises à pied pour les mêmes causes ne pouvaient faire l’objet de deux sanctions successives. Le tribunal a toutefois refusé de se prononcer sur le fond, à savoir les propos incriminés.

De son côté, la société de conseil a toujours nié avoir licencié ces personnes pour leur propos sur le réseau social, mais bien pour harcèlement moral envers leur nouvelle responsable hiérarchique.

Ces salariées auraient refusé la nomination de cette dernière « de façon odieuse et incitant à la rébellion aussi dans l’entreprise qu’à l’extérieur, en profitant de son état de grossesse pour la déstabiliser et la fragiliser », expliquait l’année dernière l’entreprise dans un courriel envoyé à son personnel. Une version qu’accréditait le jugement des Prud’hommes. Facebook n’aurait donc été qu’un des moyens utilisés par les salariées pour s’opposer à cette nomination.