La filiale française du grossiste informatique va réorganiser ses activités en trois divisions : volume, valeur et services, dotées chacune de ressources dédiées. La division valeur devrait prendre de l’ampleur en 2013.


La filiale française d’Actebis, bientôt rebaptisée Also France, va aussi adopter l’organisation en vigueur à l’échelle du groupe. À compter du 1er janvier, ses activités se répartiront en trois divisions : supply (« volume »), solution (« valeur ») et services. Cette nouvelle organisation (dite « 3S ») ne changera pas grand-chose dans les faits si ce n’est que chaque division aura désormais son équipe dédiée.

Ce qui n’empêchera pas l’activité « volume« , qui représente près de 80% de l’activité d’Actebis France, de continuer à mobiliser l’essentiel des ressources de la filiale. Mais la division « valeur » aura ses responsables de comptes attitrés et ses chefs de produits capables d’intervenir en avant-vente et en support.

Des divisions valeur et services appelées au passage à se développer. Actebis prévoit ainsi de recruter des ingénieurs Microsoft Certified Professional sur la division « valeur ». Et un recrutement devrait également intervenir sur la division services pour relancer l’activité externalisation d’entrepôt, en stand-by depuis le rachat de LNA.

Aujourd’hui presqu’exclusivement constitué des offres valeur de HP et Microsoft, le catalogue « valeur » devrait en profiter du référencement de nouvelles marques dans les prochains mois. Le grossiste entendant baser l’essentiel de sa croissance 2013 sur cette activité.

Une évolution que les fournisseurs et les clients appellent manifestement de leurs vœux, constate Ivan Renaudin, PDG d’Actebis France, les fournisseurs ayant à cœur de rééquilibrer leurs canaux de distribution après le rachat d’ETC et les clients ayant le même besoin de diversification de leurs sources d’approvisionnement.

Le grossiste, qui a publié un chiffre d’affaires de 515 M€ pour l’exercice 2011, reste toutefois discret sur sa croissance 2012. Ivan Renaudin se borne à constater que le business n’est pas si mauvais qu’on ne le dit, la décroissance des familles de produits traditionnelles étant compensée par la forte poussée des tablettes et des smartphones vendus sans abonnement, ainsi que par le dynamisme toujours vérifié du e-commerce.