Les 387 salariés de Nec Computers appelés à quitter l’entreprise dans le cadre du plan social partiront avec au moins un mois de salaire et 5.000 € par année d’ancienneté en plus de leurs indemnités légales.

 

Nec Computers a fait des concessions pour l’indemnisation de ses 387 futurs licenciés. Dans le cadre d’un accord de méthode signé le mois dernier et approuvé à l’unanimité par les syndicats, chaque salarié devant quitter l’entreprise dans le cadre du plan de restructuration annoncée début février, bénéficiera à titre d’indemnité supra-légale d’un mois de salaire et de 5.000 € par année d’ancienneté.

 

Un accord plutôt avantageux pour les salariés. Explication d’un délégué syndical : la direction a accepté de négocier pour sécuriser son calendrier. En effet, l’annonce du plan social a fortement alourdi le déficit d’exploitation. Les pertes mensuelles sont ainsi passées de moins de 1,5 millions d’euros à plus de 3 millions d’euros. Elle avait donc intérêt à ce que la procédure ne traîne pas en longueur.

 

Un calendrier respecté

 

De fait, le calendrier initial a été respecté jusqu’à présent et la première vague de 224 départs (pour le site d’Angers) devrait intervenir comme prévu dès la fin du mois de juin. Le comité d’entreprise a rendu il y a quelques jours son avis – négatif – sur la partie économique du projet et devrait le rendre sur la partie sociale la semaine prochaine. Mais il essaye tout de même de faire monter les enchères sur les mesures d’accompagnement en essayant d’obtenir un congé de reclassement de huit mois pour tous les salariés.

 

Une mesure complémentaire qui viendrait en sus de celles déjà négociées dans le cadre de la procédure de consultation. Le comité d’entreprise a ainsi obtenu qu’une prime de 5.000 € soit versée aux employeurs qui recruteraient en CDI des ex salariés de Nec ainsi qu’une prolongation de sa contribution prévoyance (capital décès) pour une durée équivalente au tiers de leur durée.