Le numéro un mondial de la virtualisation a décidé de reporter de 6 mois la manifestation européenne, laquelle se déroulera donc un bon mois après l’édition américaine. Une décision lourde de conséquences.
VMware a-t-il l’intention de saborder l’édition européenne de VMworld ? On peut se poser la question quand on sait que le pape de la virtualisation va retarder de 6 mois sa grand messe sur le Vieux Continent, laquelle se déroulera donc à Cannes au mois d’octobre.
Un an et demi d’attente pour avoir une vue d’ensemble de la virtualisation c’est beaucoup. Il est donc probable que les européens seront plus nombreux à se rendre à l’édition américaine qui se déroulera l’année prochaine au mois d’août à San Francisco. D’autant que les hôtels de la Côte d’Azur et les compagnies aériennes européennes n’affichent pas toujours des tarifs particulièrement démocratiques. Il est probable que les sponsors et exposants – déjà moins nombreux à participer à la dernière édition européenne qui s’est déroulée au mois de février – y regarderont à deux fois avant d’investir beaucoup d’argent dans un stand au Palais des Festivals, un bon mois après avoir vidé leur tirelire en Californie.
De leur côté, les petits acteurs européens de la virtualisation – qui n’ont pas toujours les ressources nécessaires pour exposer outre-Atlantique – risquent de faire les frais d’une décision dictée par la volonté de VMware « de lancer des initiatives clés avec les clients et les partenaires plus rapidement et de manière plus cohérente à travers le monde». Ceci dit, « Virtually anything is possible ».