Lors de la présentation de ses vœux à la presse, le président de Syntec Numérique, Guy Mamou-Mani, a abordé de front le problème des relations plus ou moins tendues de son organisation avec l’Afdel.

« C’est une association presque sœur avec les mêmes objectifs. Bruno Vanryb va à l’Afdel pour dialoguer et pousser des projets communs. Et sans que l’Afdel nous rejoigne, nous pouvons tout à fait avoir des actions communes », a-t-il précisé, rapportent nos confrères du Monde Informatique.

Dans une interview qu’il nous a accordée et que nous publierons très bientôt, Patrick Bertrand, président de l’Afdel estime de son côté que le Syntec « porte un message remarquable sur le métier de SSII ». Pas un mot donc sur les 550 éditeurs que compte le Syntec, ni sur le comité Editeurs de l’association, présidé par le patron d’Avanquest, Bruno Vanryb.

 

Et Patrick Bertrand d’enfoncer le clou. « Un débat autour des organisations n’est pas le bon débat par rapport aux enjeux de notre pays et par rapport à chacun de nos métiers. Il est un peu anecdotique. » Bref, chacun semble rester sur ses positions.


En attendant, pour bien marquer sa présence face aux décideurs politiques, le Syntec Numérique vient d’embaucher un lobbyiste, Damien Louvet; ancien délégué général de l’Institut Sage.