La10ème édition de Solutions Linux rassemblera 220 exposants du 31 mars au 2 avril à la porte de Versailles. Parmi les thèmes qui y seront abordés, le cloud computing occupera une place essentielle.
La crise est-elle une aubaine pour le logiciel libre ? Sans doute, et c’est d’ailleurs le thème d’une des conférences d’ouverture du salon Solutions Linux qui se déroulera du 31 mars au 2 avril.
La manifestation européenne devrait selon ses organisateurs, rassembler quelque 220 exposants dont 60 associations. C’est environ 10% de plus que l’année dernière.
Pour marquer le 10ème anniversaire de l’exposition, le CNIT de la Défense a été abandonné au profit de la Porte de Versailles. Les visiteurs y seront certainement plus à l’aise. D’autant que d’après les prévisions, ils ne seront pas plus nombreux qu’en 2008 (ce qui est étonnant) où l’on a dénombré 10.000 entrées.
Parmi les partenaires de Solutions Linux il y a bien sûr Novell, Oracle, Canonical, Alter Way, Ubuntu, Sun et Bull, qui fut un des fondateurs du premier consortium mondial dédié au middleware open source, devenu aujourd’hui OW2. Objectif Web 2 profitera d’ailleurs du salon pour donner sa conférence annuelle prévue sur 2 jours (les 1er et 2 avril).
Le poisson d’April
Pas moins de 26 sessions et ateliers attendront d’ailleurs les visiteurs, auxquels il faut ajouter 5 tables rondes consacrées aux infrastructures virtuelles, à la mobilité, aux migrations open source, au travail collaboratif ou au cloud computing, qui sera d’ailleurs un des thèmes majeurs de la manifestation.
Apparemment IBM ne figure pas parmi les intervenants de premier plan. Du moins pas encore. Il semble étonnant en effet que le constructeur – qui s’est lancé récemment dans le Linux Virtual Desktop – ne profite pas de la grand messe du « manchot » pour pousser encore un peu plus loin sa stratégie anti Microsoft.
Autre point fort, l’April présentera le 1er avril – ça ne s’invente pas – son Pacte Logiciel Libre pour les élections européennes. Il s’agit de faire de l’open source un thème de campagne. Une démarche qui avait réussi à l’occasion du scrutin législatif de 2007 puisque 520 candidats avaient alors apporté leur signature à un tel pacte. Aujourd’hui 72 d’entre eux siègent au Palais Bourbon.